De retour d’un beau voyage de deux semaines dans le nord du Sénégal, je vous dévoile le récit de mon itinéraire. Le long de la côte de ce pays francophone, le plus occidental du continent africain, j’ai parcouru les rivages de l’Atlantique, de la frontière gambienne jusqu’à la Mauritanie. Des marchés effervescents aux paysages sauvages d’une quiétude absolue, ce voyage a été une immersion totale.
Le Sénégal n’offre peut-être pas les paysages les plus spectaculaires d’Afrique, mais il promet l’essentiel : un dépaysement absolu ! De la douceur envoûtante des bolongs du Sine-Saloum aux envolées d’oiseaux du Djoudj, en passant par les plages de la Petite-Côte, chaque étape révèle une facette unique du pays.

Le Sénégal est avant tout un pays de pêcheurs et de pirogues, de villages enfouis dans la brousse et de terres fertiles bordées de baobabs séculaires. Au fil du voyage, les visages se croisent, les langues se mélangent, et les cultures se répondent. Wolofs, Peuls et Sérères, partagent ce territoire où traditions musulmanes, animistes et chrétiennes cohabitent en parfaite harmonie.
Et lorsque le jour s’efface, les djembés et tam-tams résonnent sous un ciel étoilé, portés par la voix des griots qui, de génération en génération, transmettent la mémoire d’un peuple fier et métissé. Ici, la teranga n’est pas qu’un simple mot, c’est une philosophie : une hospitalité sincère, une main tendue, un sourire offert sans attente en retour.
Un voyage sur mesure
Accompagnée de mon fils de 10 ans, j'ai été véhiculée et guidée par Esprit d'Afrique, une agence locale intégrée au réseau Nomadays, qui s’engage dans un tourisme éco-solidaire et durable.
Nous avons opté pour un circuit de 10 jours auquel nous avons ajouté 4 nuits sur la Petite-Côte. Nous avions donc un chauffeur la plupart du temps et nous avons été autonomes sur les derniers jours.
Ce qui m’a frappée, c’est leur approche profondément respectueuse des populations locales et de l’environnement. Leur engagement dépasse le simple cadre du voyage : ils soutiennent des initiatives locales et appliquent des principes concrets pour faire du tourisme un véritable moteur de développement.

Au-delà de leur philosophie responsable, ce qui rend l’expérience unique, c’est la qualité de l’accompagnement. Chaque étape est pensée pour offrir une immersion sincère, avec des guides passionnés qui partagent leur culture avec bienveillance. J’ai particulièrement apprécié leur engagement sur le terrain, qu’il s’agisse du choix d’hébergements respectueux de l’environnement ou des rencontres avec des artisans et producteurs locaux. Voyager avec Esprit d’Afrique, c’est bien plus qu’un séjour : c’est une aventure humaine, où chaque moment a du sens et où l’on repart avec bien plus que de simples souvenirs.
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Carte de l'itinéraire
Voici la carte qui vous permet de visualiser notre itinéraire de 15 jours au Sénégal. En deux semaines, nous avons dû faire des choix sur notre parcours !

J'aurais aimé combiner le nord et le sud du pays, mais pour cela, il m'aurait fallu quelques jours supplémentaires. Voyageant avec un enfant, j'ai tenu à voyager lentement, sans imposer trop de temps de trajet à mon fils, et en lui offrant des journées relaxantes, pas trop serrées.
Le rythme de ce voyage était parfait, nous n'avons pas eu à courir et avons pu profiter de chaque journée ! Ce programme peut d'ailleurs être réalisé en 10 jours si vous partez sans enfant ou que vous avez envie d'un programme plus soutenu.
Étapes de l'itinéraire
Nous avons commencé notre périple au Lac Rose, avant de découvrir Dakar et l'île de Gorée. Puis, nous avons remonté la côte jusqu'au Parc du Djoudj et Saint-Louis, et sommes redescendus en direction du Sine Saloum en faisant étape au Désert de Lompoul. Pour finir, nous avons pris du bon temps entre Nianing et Somone, sur les plages de la Petite-Côte.
Pour cet itinéraire au Nord du Sénégal, voici donc les étapes que nous avons suivies, dans l'ordre chronologique :
Programme jour par jour
Pour ces deux semaines sénégalaises, je vous indique pour chaque étape notre programme, nos hébergements et la durée des trajets.
Lac Retba (Lac Rose)
À notre atterrissage tardif, nous avons été accueillis par notre chauffeur-guide à l'aéroport. Nous avons été conduits à notre bungalow au bord du lac Retba, surnommé le lac Rose, après avoir traversé des villages très animés malgré la nuit tombée. Empruntant des pistes et routes cahoteuses, nous avons découvert un lieu accueillant, recouvert de sable, parsemé de hamacs et orné de bougainvilliers aux couleurs vives.

Après avoir consacré notre première journée à la visite de Dakar et de l'île de Gorée, nous avons vogué en pirogue sur le lac Retba (qui n'est plus rose en ce moment), découvert son activité saline et exploré les environs.

Nous avons eu la chance de découvrir les pistes de sable à cheval, trottant jusqu'à la longue plage, pour une journée 100% détente. Nos repas, toujours composés de plats typiques, étaient suivis de soirées autour du feu, partagées avec les voyageurs rencontrés au gîte. Sous les palmiers, après un bain dans la piscine ou la visite d'une école, nous avons dansé au rythme des djembés et les chants du griot, avant de nous endormir au calme.

L'équipe du gîte est si formidable et joviale, que cette première étape a été un des points forts du voyage.
➜ Notre logement : Le Gîte du Lac
➜ Nous y avons passé : 3 nuits
➜ Activités : Pirogue, visite de la fabrique de sel, randonnée à cheval, plage, rencontre avec un fromager, visite d'une école, initiation au Djembé et soirée griot.
➜ Notre trajet : 1h15 de route depuis l'aéroport de Dakar (DSS)
➜ À lire : Le lac Rose au Sénégal
Dakar et Île de Gorée
Le temps d'une journée, en un aller-retour depuis le lac rose, nous sommes partis découvrir Dakar. Nous avons principalement visité l'ile de Gorée avant de faire un tour rapide des incontournables de la capitale. Nous avons pris le bateau de 10 heures pour rejoindre Gorée après une traversée en chaloupe de 20 minutes.


Nous avons avant tout visité la Maison des esclaves, où un guide passionnant raconte, haut et fort, l'histoire effroyable des lieux. Nous avons ensuite arpenté les ruelles paisibles et colorées, avant de déjeuner en terrasse.


À Dakar, nous avons gravi 200 marches pour monter au pied de l'impressionnant monument de la Renaissance Africaine.

Nous avons aussi découvert la Mosquée de la Divinité posée face à la mer et la Cathédrale Notre Dame des Victoires, mais aussi le Palais présidentiel et ses gardes à l'anglaise, ainsi que l'emblématique Place de l'Indépendance.

➜ Nous y avons passé : une journée
➜ Notre trajet : 1h15 de route depuis le lac Retba
➜ À lire : Que visiter à Dakar ?
Kayar
Après avoir quitté le Lac Rose, je suis arrivée à Kayar en début d’après-midi, juste à temps pour assister au retour des grandes pirogues colorées débordant de poissons. Sur la plage, une effervescence intense régnait : les pêcheurs, exténués, mais animés d’une énergie inébranlable, hissaient leurs embarcations sur le sable, leurs visages marqués par l’effort et les heures passées en mer.

Leurs vêtements de pêche, imprégnés de sel et usés par les assauts répétés de l’océan, reflétaient la rudesse de leur quotidien.

L’air était saturé d’effluves marines et de fatigue contenue, tandis que le ressac des vagues se mêlait aux cris et aux instructions échangées dans un ballet parfaitement orchestré. En l’espace d’une heure, j’ai plongé dans un univers à la fois âpre et captivant, où la mer incarne à la fois la survie et l’adversité pour ces hommes dont l’existence est intimement liée à ses caprices.

➜ Nous y avons passé : une bonne heure, sur la route du lac Rose à St-Louis
➜ Notre trajet : 50 minutes de route depuis le lac Retba
Langue de Barbarie
Nous avons posé nos bagages à Sowène, à 30 km de Saint-Louis. Ce petit village abrite un lodge douillet, bordé par l'océan Atlantique et le fleuve Sénégal, à l'entrée de la petite réserve ornithologique la Langue de Barbarie.

Idéalement situé à mi-chemin entre St-Louis et Lompoul, cet hébergement a été notre point de départ pour nos excursions vers Saint-Louis et la réserve ornithologique du Djoudj. Nous avons également pu voguer en pirogue sur la Langue de Barbarie qui abrite de nombreuses espèces d'oiseaux.

Mais Sowène a surtout rimé avec farniente, à siroter des jus de bissap et de baobab, allongés dans les lits et hamacs installés au bord de l'eau, côté lagune ou côté piscine.

➜ Notre logement : Océan et Savane
➜ Nous y avons passé : 3 nuits
➜ Activités : Pirogue sur la Langue de Barbarie, excursions à Saint-Louis et dans le parc du Djoudj
➜ Notre trajet : 3 heures de route de Kayar
➜ À lire : Avis sur le parc de la Langue de Barbarie
Saint-Louis
Pour une journée d’excursion, nous avons pris la route jusqu’à Saint-Louis, l’ancienne capitale coloniale située à 45 minutes de notre lodge. Après avoir traversé le pont Faidherbe, célèbre pour sa ressemblance avec une œuvre de Gustave Eiffel, nous avons parcouru la ville en calèche, un moyen d’observer sans filtre son héritage colonial décrépit et son quotidien animé.

Saint-Louis n’a rien d’une destination touristique. Ici, pas d’infrastructures dédiées aux visiteurs, mais une ville poussiéreuse, délabrée, où les vestiges du passé colonial côtoient une précarité omniprésente.

Les ruelles sont bondées, bruyantes, rythmées par les allées et venues des habitants. Le port de pêche, bien que fascinant par son effervescence, reflète aussi la dureté du quotidien. Rien ici ne semble fait pour le confort, tout est travail et survie.

Si Saint-Louis conserve une importance historique majeure, sa réalité actuelle est marquée par une pauvreté visible et une gestion défaillante. La route pour y parvenir, jonchée de plastiques et d’ordures, illustre à elle seule les défis environnementaux et économiques auxquels le pays est confronté.

Ce n’est pas une ville où l’on vient admirer de jolies façades, mais un lieu où l’on prend conscience du poids de l’histoire et des enjeux contemporains du Sénégal. Sans oublier les restaurants réputés de la ville, qui donnent de la saveur à la découverte !

➜ Nous y avons passé : une petite journée
➜ Notre trajet : 1h30 aller-retour depuis Sowène
➜ À lire : Que faire à Saint-Louis au Sénégal
Parc National du Djoudj
À une soixantaine de kilomètres de Saint-Louis, à la frontière avec la Mauritanie, se trouve l’un des plus grands sanctuaires d’oiseaux d’Afrique : le Parc National du Djoudj. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce vaste delta formé par le fleuve Sénégal est une oasis de verdure en plein Sahel, un refuge essentiel pour des millions d’oiseaux migrateurs. La route pour y arriver est très longue, sur une piste sablonneuse, mais le spectacle est magique.

Nous avons exploré cette réserve ornithologique exceptionnelle (la 3ᵉ plus grande du monde) à bord d’une pirogue collective à moteur (nous étions 8 passagers). Dès les premiers instants, le spectacle est saisissant : des hérons, des aigrettes, des cormorans et des spatules blanches évoluent entre les roseaux, tandis que des martins-pêcheurs filent à la surface de l’eau.

Mais le moment le plus impressionnant est l’approche de la colonie de pélicans blancs, l’une des plus importantes au monde. Des milliers de ces immenses oiseaux planent au-dessus de nous avant d’amerrir avec une grâce surprenante. En les observant se regrouper pour pêcher, coordonnant leurs mouvements dans une chorégraphie collective, on mesure l’importance de ce parc pour la préservation de la faune sauvage.


Le Djoudj est aussi le refuge de nombreux autres animaux, comme des varans, des singes patas, des phacochères ou encore des crocodiles, que l’on peut apercevoir en longeant les berges.
Au fil de la balade, on prend conscience de la fragilité de cet écosystème, essentiel à la migration des oiseaux entre l’Europe et l’Afrique.
➜ Nous y avons passé : 2 heures en pirogue
➜ Notre trajet : 3 heures aller-retour depuis Saint-Louis
➜ À lire : Avis sur le parc du Djoudj
Désert de Lompoul
Le désert de Lompoul est une petite zone désertique à mi-chemin entre Dakar et Saint-Louis. Formé par l’accumulation de dunes de sable, il offre un changement radical de décor ! Pour nous y rendre, nous avons dû grimper à l’arrière d’un pickup 4x4, seul moyen de traverser les paysages de sable.

Notre bivouac, niché en plein désert, offrait un confort inattendu avec ses khaïmas traditionnelles, des tentes spacieuses équipées de vrais lits et d’une salle de bain en plein air moderne (mais sans eau chaude).

Après une courte balade symbolique à dos de dromadaire, nous avons profité du coucher de soleil, un spectacle fascinant où le sable change de couleur sous l'effet du vent. La soirée s'est déroulée sous une tente berbère, autour d’un couscous marocain, suivie d’une animation avec djembés et danses locales, avant de conclure par le traditionnel thé sénégalais.

Une étape aux panoramas majestueux !

➜ Notre logement : Camp Rêve de Nomade
➜ Nous y avons passé : 1 nuit
➜ Notre trajet : 50 minutes de route depuis Sowène
➜ À lire : Nuit dans le désert de Lompoul
Sine-Saloum
En nous éloignant de la côte atlantique, la route nous a menés à travers des paysages de savane, ponctués de baobabs majestueux. En approchant de Fatick, le décor s’est transformé, laissant place à des marais salants. Plus loin, en direction de Foundiougne, les bolongs sont apparus, annonçant l’entrée dans la région du Sine Saloum.

Notre étape dans le Delta du Saloum a été une immersion totale dans un cadre naturel préservé. Nous avons posé nos bagages dans un écolodge niché sur une île de coquillages, offrant une vue spectaculaire sur la mangrove.



Le Saloum, avec ses paysages uniques et son ambiance paisible, nous a offert une parenthèse dépaysante et authentique, où chaque instant semblait suspendu entre terre, eau et ciel.
Entre balades en pirogue, cuisine partagée avec une famille du village, pique-nique sur une île déserte, observation des oiseaux, et longs moments de détente sur les transats, ce séjour a été un mélange parfait de découverte et de repos.

➜ Notre logement : Les Barracudas
➜ Nous y avons passé : 3 nuits
➜ Activités : Pirogue, kayak, rencontre d'une communauté de femme, travail dans les champs, cuisine en famille, marché, pique-nique sur une île déserte.
➜ Notre trajet : 5 heures de route depuis Loumpoul
➜ À lire : Que faire au Sine Saloum
Nianing
Après trois heures de route depuis le Sine Saloum, nous avons rejoint la Petite Côte, une région plus touristique du Sénégal, connue pour ses plages de sable doré et son atmosphère balnéaire. Notre étape à Nianing, loin de l’agitation des grandes stations comme Saly, offrait un cadre paisible entre océan et végétation luxuriante.

Installés dans un hébergement de charme, nous avons profité d’un séjour farniente, rythmé par les baignades dans la piscine et les siestes sur la plage. L’ambiance ici est celle d’un village côtier, avec une douceur de vivre typique du littoral sénégalais.

Entre deux moments de détente, nous avons fait quelques excursions à Joal-Fadiouth et Mbour, mais cette escale était avant tout une parenthèse de repos, idéale pour savourer la tranquillité de la Petite Côte.

➜ Notre logement : Maison Couleur Passion
➜ Nous y avons passé : 3 nuits
➜ Activités : Plage, piscine et excursions à Joal-Fadiouth et Mbour
➜ Notre trajet : 3 heures de route depuis le Sine Saloum
Île de Fadiouth
Depuis Nianing, nous sommes partis découvrir Joal-Fadiouth, un lieu emblématique du Sénégal. Joal s’étire le long de l’océan, tandis que Fadiouth, son île attenante, se distingue par son sol entièrement constitué de coquillages.

Reliée par un pont en bois, cette île singulière offre un aperçu unique du vivre-ensemble sénégalais, avec son cimetière mixte où chrétiens et musulmans reposent côte à côte.

Nous avons pris le temps de flâner dans les ruelles sans voiture, de visiter les vendeurs qui rivalisent d'idées pour attirer les clients, et d’observer les greniers à mil sur pilotis.

Une visite courte, mais enrichissante, au cœur d’un site chargé d’histoire et de traditions. À proximité, nous avons fait halte au Baobab Sacré de Fadial, un arbre monumental chargé d’histoire et de mystères. Vénéré depuis des siècles, il servait autrefois de lieu de culte et aurait même abrité les sépultures des Griots, ces conteurs et gardiens des traditions orales d’Afrique de l’Ouest. L’expérience la plus surprenante a été de pouvoir entrer à l’intérieur du tronc, dont la cavité immense peut accueillir plusieurs personnes !

➜ Nous y avons passé : trois heures
➜ Notre trajet : 40 minutes depuis Nianing
Mbour
À quelques minutes de Nianing, Mbour a été notre troisième port de pêche du voyage, mais l’ambiance y était encore différente. Nous avons découvert un marché aux poissons tentaculaire, où la pêche du jour est immédiatement négociée, vendue et transformée.

Dès notre arrivée, nous avons été happés par le ballet incessant des mareyeurs, affairés à trier, négocier et charger les cargaisons fraîchement débarquées. Pendant que les pirogues rentrent au port, vidées de leurs longues expéditions en mer, des tonnes de poissons fraîchement pêchés sont déversées sur le sol. Les bacs débordent de mérous, de thiofs et de carpes rouges, objets de transactions bruyantes sous l’œil vigilant des vendeuses qui marchandent chaque kilo avec ardeur. Le guide qui se joint à nous, nous répète plusieurs fois que ce "bordel est très bien organisé".

L’odeur du poisson et du sel, la boue sous nos pieds, le tumulte ambiant et les cris des marchands rendent l’expérience brute et immersive.

➜ Nous y avons passé : une heure
➜ Notre trajet : 20 minutes depuis Nianing
Lagune de la Somone
Pour notre dernière nuit au Sénégal, nous avons rejoint la lagune de la Somone, un écrin de nature préservée entre océan Atlantique et mangrove luxuriante.

Ici, le temps semble suspendu : les oiseaux survolent les palétuviers, les pirogues glissent lentement, et la plage, bordée de cocotiers, invite au repos. Nous avons déjeuné "Chez Rasta", autrefois petit bar de plage, devenu un lieu incontournable pour profiter d’un déjeuner décontracté, rythmé par la musique reggae et la brise marine.

Installés à l’Africa Queen, un hôtel confortable au bord de l’eau, nous avons profité d’une nuit loin de l’agitation des ports et des marchés. Cette dernière étape, entre plage, nature et douceur de vivre, a été reposante avant de prendre notre vol de nuit !

➜ Notre logement : Africa Queen
➜ Nous y avons passé : 1 nuit
➜ Notre trajet : une heure de route de Nianing
Fin du voyage, nous avons roulé une petite heure pour rejoindre l'Aéroport de Dakar-Blaise Diagne.
Budget total du voyage
Voici le coût des dépenses à considérer pour réaliser ce voyage :
Vol Paris Dakar aller-retour (Air France) : 650 € par personne (avec taxes et bagages)
Circuit de 11 jours et 10 nuits avec Esprit d'Afrique : 1 550 € par personne (base 2 personnes avec chauffeur privé, hôtels confortables, repas, guides, incluant toutes les activités et excursions)
Extension de 4 jours et 4 nuits sur la Petite Côte (Hébergements et repas) : 250 € par personne
Pourboires : 50 € par personne
Traitement antipaludéen : 25 € par personne
Carte e-sim : 50 €
Budget total par personne : 2 575 € tout compris pour 15 jours
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Février au Sénégal
J’ai réalisé ce circuit pendant les vacances scolaires de février, et voici mon ressenti. Globalement, cette période est idéale pour découvrir le Sénégal, grâce à un climat sec et ensoleillé. Les températures en journée sont agréables, oscillant entre 25 et 30°.
Cependant, certaines nuances sont à prendre en compte. Sur la Grande Côte, j’ai ressenti une fraîcheur marquée le soir, surtout lorsque le vent soufflait. Dès que le soleil disparaît, les températures chutent, rendant une veste ou un pull bien utile pour les soirées en extérieur.
En revanche, en journée, le soleil est redoutable. Les coups de soleil arrivent vite, même sans sensation de chaleur écrasante. Il est donc impératif de prévoir une crème solaire à indice élevé, un chapeau et des lunettes de soleil, car la luminosité est particulièrement intense.
Autre élément à ne pas négliger : la protection contre les moustiques et les moutt-moutt, ces petites mouches piquantes présentes dans certaines zones humides. Pour éviter leurs piqûres, mieux vaut privilégier des vêtements longs et légers en fin de journée et appliquer un bon répulsif anti-moustiques.
Enfin, côté baignade, la mer est vraiment fraîche en cette saison, et j’ai souvent trouvé les piscines trop froides pour en profiter pleinement.
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