Coincée au cœur des hautes montagnes et des forêts vierges du centre de la Papouasie occidentale, la mystique vallée de Baliem est uniquement accessible par avion à ce jour. Une vallée déconnectée de tout, la nature et la vie à l'état pur, pour une expédition unique dans un lieu hors du temps. Pour y entrer, il faut atteindre Wamena, la capitale de la régence de Jayawijaya.
Je vous donne quelques informations géographiques, politiques et culturelles sur cette vallée du bout du Monde en début d'article puis je vous raconte mon périple merveilleux avec toutes les informations pour vous guider dans la préparation de votre voyage.
Je suis partie sans organisation, sans guide officiel et sans porteurs. Presque les mains dans les poches avec mon gros sac à dos, des baskets percées et des kilos de riz !
La vallée de Baliem en Papouasie
1. La situation géographique de la Vallée de Baliem
La Vallée de Baliem se situe au cœur de la Nouvelle-Guinée Occidentale (ou Papouasie occidentale), dans les plateaux de l'ouest de l'île, elle est encerclée par de hautes montagnes et des forêts qui sont parmi les plus denses de la planète. Elle occupe un territoire de 160 000 hectares (1600 kilomètres carrés) perché à 1 700 mètres d'altitude.
De part son emplacement resté très difficile d'accès, la vallée de Baliem est un territoire encore mystérieux, très peu visité par les touristes, il se découvre donc par de longues randonnées, allant de villages reculés en ponts de singes, là où la vie est bien loin de toute modernité. La vallée possède une nature luxuriante, des rivières tumultueuses et des terres fertiles.
La Papouasie Occidentale est une zone qui mérite d'être définie, car le terme "Papouasie" a plusieurs significations, politiques ou géographiques. Sachez que la Nouvelle-Guinée, île de l'Océanie dans l'ouest de l'océan Pacifique, est découpée en deux. Cependant, cette île peut parfois être nommée Papouasie, ce qui sème la confusion. La partie orientale de l'île correspond à l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
2. La situation politique de la Vallée de Baliem
Cette région littéralement coupée du Monde, a été découverte en 1938 par les occidentaux à l'occasion d'une expédition hollandaise. C'est précisément la troisième expédition zoologique de Richard Archbold qui a permis sa découverte. À l'époque, cette région avait été baptisée "Shangri-La", en référence à ce lieu imaginaire décrit dans le roman "Lost Horizon" (Les Horizons perdus) de James Hilton. Avant cette époque, les occidentaux pensaient à tort que cette partie des hauts plateaux était inhabitée.
Ils y ont découvert une région très développée, avec de nombreuses innovations organisationnelles et matérielles, bien que restant très traditionnelles et éloignées des technologies modernes.
Au moment de la découverte par les occidentaux, la population autochtone avait déjà été divisée politiquement en deux, suite à la division de la Nouvelle -Guinée en 1828. Cette frontière internationale a donc séparé les papous de Baliem de leurs parents en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En 1963, la moitié occidentale fut officiellement annexée à l'Indonésie, tandis que l'est se détacha officiellement de l'Australie en 1975 pour former l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Un conflit séparatiste très peu médiatisé perdure donc en Papouasie depuis près de 50 ans.
Les Papous qui ont souffert d'une violente annexion de force par l'Indonésie refusent d'être dirigés par des indonésiens, car ils sont avant tout mélanésiens, peuple d'Océanie et du Pacifique, comme leurs voisins de Papouasie Nouvelle-Guinée. Les atteintes aux droits humains sont légion, des dizaines de milliers de Papous ont été tués et emprisonnés par la police indonésienne depuis 50 ans.
3. Les habitants de la Vallée de Baliem
La vallée de Baliem est habitée depuis plus de 50 000 ans et cette forêt pluviale presque impénétrable s’est révélée être l’environnement idéal pour développer une agriculture permanente, dotée de canaux de drainage. Dans la vallée de Baliem, ce sont environ 200 000 personnes qui y habitent. La majorité des papous de Baliem sont à la base animistes, respectant et vénérant la nature et la forêt et utilisant les plantes pour se soigner. Les habitants des villages reculés se nourrissent de leurs cultures (patates douces en majorité) et de l'élevage de porcs élevés en semi-liberté.
Les ethnies de Baliem
Ses occupants sont principalement issus des "Dani" (ou "Ndani), une ethnie papoue isolée pendant de longues années. Il y a également des peuples issus des ethnies Lani, Yali, Nduga, Damal mais pas que… La Nouvelle-Guinée est l'endroit le plus dense au Monde sur le plan linguistique et culturel. Voici pour illustration la carte des ethnies et des langues parlées sur l'île (cliquez ici pour ouvrir la carte source).
Et voici le détail de la carte des ethnies centrée sur la vallée de Baliem :
Le mode de vie des papous de Baliem
Les papous de Baliem vivent en majorité dans des huttes circulaires en chaume, sauf dans la ville de Wamena qui est très modernisée. Jusqu'à la rencontre entre les papous et les colonisateurs, les papous de la Vallée de Baliem vivaient de la culture sur brûlis et de la chasse. Ils s'installaient en clans familiaux dans des hameaux composés d'une centaine de personnes.
Des combats de territoires et des guerres entre clans avaient lieu épisodiquement. De culture polygame, les femmes vivaient ensemble dans des cases communes avec leurs enfants. Les garçons partaient vivre avec les hommes vers l'âge de 10 à 12 ans. Ce mode de vie est encore d'actualité bien que certains hommes soient monogames aujourd'hui, convaincus par les missionnaires.
Le cannibalisme et les papous
Les populations papoues choquèrent souvent le monde extérieur par leurs pratiques qui leur donnaient une bien mauvaise réputation auprès des occidentaux. C'est le cannibalisme qui faisait souvent parler d'eux. En effet, en Nouvelle-Guinée, certaines tribus (les plus connus sont les Asmat et les Yali) avaient pour coutume de manger le corps des personnes décédées dans la famille ou celui des ennemis tués au combat.
Mais le cannibalisme n'est en aucun cas pratiqué par les peuples de la vallée de Baliem actuelle.
Les missionnaires et l'évangélisation de Baliem
Les papous de Baliem ont vu et voient encore de nombreux missionnaires catholiques et protestants s'inviter dans leurs villages pour les convertir en masse à la chrétienté et balayer des traditions séculaires. J'ai rencontré des missionnaires sur place, ils se présentent de façon pacifiste auprès des papous et passent plusieurs années dans un seul village pour les initier à de nouveaux comportements. Les missionnaires viennent d'Indonésie, d'Amérique du Nord ou d'Australie. Ils ont apporté la religion en construisant des églises, en instaurant des rituels de prière, la médecine occidentale, en instaurant les interdictions gouvernementales (polygamie, cannibalisme…). Les missionnaires jouent également le rôle d'intermédiaire entre le gouvernement de Jakarta et les rebelles.
Les coutumes vestimentaires
Les plus anciens membres de la tribu sont les seuls à faire perdurer les traditions qui, pour la majorité, se sont éteintes avec la colonisation indonésienne. Les plus vieux vivent nus et portent encore l'étui pénien (la "koteka"), un étui fait à partir d'une calebasse vidée et séchée qui fait office d'habit unique, lié en position verticale par une ficelle autour de la taille. Charmant ! :)
Les femmes quant à elles portaient il y a des années des jupes en fibres végétales. Les nouvelles générations portent en majorité des vêtements "made in china" apportés par les missionnaires ou trouvés sur les marchés de Wamena. Un anachronisme très amusant s'observe donc.
4. Trouver un guide dans la Vallée de Baliem
Si vous souhaitez partir avec un vrai guide et une agence locale qui s'occupe de tout prévoir à votre place pour une expérience authentique qui ressemble à mon voyage, je vous invite à demander un devis (gratuit) ici.
Notre trek à Baliem en Papouasie
1. A Jayapura sans plan ni guide
Nous avons atterri à Jayapura sans avoir de guide ni aucun plan, à l'arrache ! Voici l'histoire de notre expédition improvisée chez les papous.
L'organisation de ce trek a été totalement providentielle. Nous avons tout simplement décidé de nous rendre ici sans rien prévoir, car il n'y avait quasi aucune information sur le web à part de rares offres d'agences aux tarifs indécents.
J'avais posté avant le départ un message sur voyageforum.com, demandant des conseils pour un trek à Baliem. Par contacts interposés, nous avons reçu pendant notre voyage le message d'un pasteur allemand qui vivait sur place (à Sentani), ravi de nous aiguiller si besoin.
Nous l'avons rejoint, il nous a présenté un ami papou qui à son tour nous a présenté un autre ami papou : Sekon. Ce dernier souhaitait rentrer dans son village dans la Vallée de Baliem. Ni guide, ni anglophone et extrêmement timide mais c'était l'homme de la situation.
Sekon mesurait maximum 1,50 m, n'avait qu'un œil en état de fonctionnement et il parlait anglais comme moi, je parle indonésien. Why not. Tout ça n'était pas important, il connaissait le chemin, c'était l'essentiel ! Nous avons conclut un tarif sans négociation : lui payer son vol pour Wamena + 10€ par jour (5€ chacun donc).
Alors, nous sommes partis sans lui dire un mot à part "Baliem OK?" et beaucoup de sourires. Il nous a répondu "OK" avec un air un peu inquiet, car c'était une première pour lui. Nous avons fait des courses (6 kilos de riz, quelques épices, du café, du sucre, des couvertures, une marmite, des cigarettes, des cacahuètes) et nous avons embarqué !
2. Notre itinéraire de Wamena à Yogosem
Nous sommes donc partis pour 7 jours et 6 nuits, au cœur de ces immenses montagnes vierges, à la découverte de villages très reculés où le mode de vie reste ancestral et l’organisation quasi autarcique.
Nous avons réalisé une "boucle" de 6 nuits dans la Vallée de Baliem, visitant les villages suivants : Wamena - Hitugi - Yuarima - Yogosem - Kenuem - Kuarima - Wamena. Nous avons eu un rythme soutenu certaines journées, mais pendant deux jours et deux nuits, nous avons simplement profité pleinement de Kenuem.
J'ai vécu une expérience unique et reçu une vraie leçon de vie et de courage dans des paysages humides, croisant la route de pygmées marchant pieds-nus là où avec mes baskets j'avais presque du mal...
J'ai atteint des villages uniquement accessibles à 15 heures de marche de tout commerce. J'ai pu vivre au plus près de la nature, toujours entourée de dizaines d'enfants curieux et d'un savoir-vivre exemplaire.
3 - Sur les routes de la Vallée de Baliem
Nous avons suivi Sekon pendant six jours, marchant de 3 à 7 heures par jour en fonction des villages à qui il souhait rendre visite, traversant régulièrement des ponts qui tenaient à peine debout...
Nos journées étaient ponctuées par des rencontres avec des marcheurs avec qui nous faisions un bout de chemin. Ils portaient des kilos sur la tête et pieds nus !
Chaque jour, nous rencontrions un nouveau petit village, composé de maisons (en chaume, bois, tôle), d'une église et d'une ribambelle d'enfants dans chaque famille.
Nous n'avons croisé aucun commerce pendant six jours, ni aucun réseau électrique. Seules quelques femmes vendent quelques fruits et légumes en petite quantité (patates douces ou avocats) mais cette occasion ne se présente qu'au bout de quatre heures de marche.
J'ai tenu un petit carnet de voyage de cette expédition avec quelques petits croquis papous que je vous commente ici
Comment et quand se rendre dans la Vallée de Baliem ?
1. Aller à Baliem par vous-même
Wamena, point d'entrée pour la vallée, est une petite ville coincée au centre de la Papouasie occidentale, desservie par aucun moyen de transport à part la voie aérienne. Pour vous y rendre... C'est l'avion de la mort :/
Trigana Airlines où comment survivre après un vol dans un avion qui fait des bruits bizarres, qui frôle les montagnes et rempli de papous qui font leurs prières ?
Lisez mon article au sujet des vols en Papouasie avec des compagnie en liste noire pour en savoir plus.
Cependant, il semble qu'une route soit en construction pour relier Jayapura à Wamena, ce qui risque de bouleverser la vie de la Vallée de Baliem jusque-là coupée du Monde et du tourisme de masse.
Le Surat Jalan : Permis de visite
Une fois à Wamena ou à Jayapura, il faut se procurer un permis (surat jalan) pour pénétrer dans la vallée, il est très facile de se le procurer auprès d'un bureau de police et presque à toute heure (nous l'avons eu dimanche soir !).
Apportez quelques photos d'identité et des photocopies des pages de votre passeport (avec les pages de votre visa indonésien et votre cachet d'entrée).
Pour commencer le trek, vous prendrez d'abord un bémo pour vous rendre au plus près des chemins pédestres. C'est un genre de fourgonnette 9 places qui ne démarre pas tant qu'il n'y a pas 17 adultes à l'intérieur + les enfants qui ne comptent pas ! Pour le reste, il suffit de marcher sur les sentiers qui offrent une vue spectaculaire, d'emprunter des ponts douteux qui ne tiennent qu'à un fil et de traverser quelques cours d'eau.
2. Aller à Baliem avec une agence locale
Si vous souhaitez partir avec un vrai guide et une agence locale qui s'occupe de tout prévoir à votre place, que ce soit pour partir seul ou pour vous joindre à un groupe, je vous invite à demander un devis ici (gratuit et sans engagement)
3. Quelle est la meilleure période pour se rendre à Baliem ?
95 % des touristes qui se rendent dans la vallée de Baliem y vont à l'occasion du festival culturel annuel de la vallée de Baliem (il s'y déroule chaque année du 8 au 11 août environ). Je n'ai aucun avis sur ce festival, je sais juste qu'il réunit près de 50 papous, venant de plus de 26 tribus, qui se présentent avec des décorations corporelles et des peintures de guerre, vêtus de tenues traditionnelles élaborées, pour restituer au public des techniques de combats centenaires, des danses tribales et autres traditions anciennes.
Pour le reste, cette vallée se visite toute l'année. Si près de l’équateur, il n’y a pas de saison sèche distincte, une température moyenne de 20 à 30 ° C en journée et de 10 et 15 ° C pendant la nuit. C'est une des zones les plus humides de la planète, vous aurez un climat similaire à toutes les saisons, avec quelques averses (c'est pour ça que la nature est tellement luxuriante).
Comment se passe un trek à Baliem ?
1. Dormir, se nourrir et se laver dans la Vallée de Baliem
Nous avons dormi dans une église sur de la paille, dans une hutte sur une natte ou dans une école sur un matelas, mais nous avions toujours un toit au-dessus de notre tête. Nous étions dans des endroits propres, ce qui n'empêche pas la présence des punaises ou autres insectes… Heureusement, nous avions des draps de sac et du répulsif. Lisez l'article sur les insectes en voyage si ce sujet vous intéresse.
Chaque soir, lorsque nous dormions dans un village, nous laissions systématiquement environ 10 $ au Chef du village. Nous offrions aussi toujours à manger pour une dizaine de personnes, car nous achetions des patates douces cuites sur la route et que nous avions beaucoup trop de riz !
Nous buvions l'eau à la source. Attention, certaines sont contaminées et rien n'est indiqué bien sûr, et Sekon n'était pas très au fait, heureusement les locaux nous ont mis en garde, sortant de nulle part au milieu de la forêt, les papous veillaient sur nous. Nous n'avons pas purifié l'eau et n'avons eu aucun soucis.
Nous préparions nous-mêmes nos repas dans la hutte destinée à la cuisine (où le feu est maintenu). J'étais toujours entourée de 5 à 10 papous petits et grands qui scrutaient tous mes faits et gestes avec beaucoup d'intérêt.
Je leur ai concocté un plat épicé, ils n'ont pas aimé, car visiblement, ils n'étaient pas habitués aux piments, oups… les papous se nourrissent principalement de leurs récoltes de patates douces.
Certains possèdent des vivres rapportés de Wamena, comme du sucre ou de l'huile s'ils parviennent à vendre une partie de leur récolte ou leur artisanat (fabrication de sacs) sur le marché.
J'ai ainsi vu un enfant manger un paquet de nouilles chinoises, improbable, car aucun commerce n'existait à plus de 12 heures de marche ! Ici, le tourisme est si rare qu'il n'entre pas dans l'économie de la majorité des villages.
Pour prendre un bain, nous allions directement à la rivière gelée.
2. Communiquer dans la Vallée de Baliem
Même si l'indonésien n'est pas une langue appréciée par les papous (et on les comprend !), les mots usuels sont compris par tous (bonjour, merci, joli, café, sucre, manger, dormir...) d'autant que cette langue est tellement évidente qu'elle s'apprend facilement.
Pour le reste, les signes et les dessins étant universels, on réussit à se raconter pas mal de choses...
Dans cette destination où la langue papoue Dani est la plus utilisée, mon petit "G Palemo", un guide fait de pictogrammes, s'est avéré indispensable pour communiquer avec les petits et les grands.
Les enfants ne parlent qu'en chuchotant, sont très serviables et respectueux. Les parents également expriment beaucoup de respect les uns envers les autres et envers leurs enfants.
Lexique de base en indonésien
Terima kasih - Merci
Selamat pagi - Bonjour (le matin)
Selamat siang - Bonjour (le midi)
Selamat sore - Bonsoir (l'après-midi)
Selamat malam - Bonsoir (la nuit)
Apa kabar? - Comment ça va?
Baik - Bien
Tolong - S'il vous plaît
Ya - Oui
Tidak - Non
Nama saya - Mon nom est...
Sampai jumpa - Au revoir
Lexique de base en papou Dani
Le papou Dani est la langue parlée par le peuple Dani en Papouasie occidentale, Indonésie. Ci-dessous, vous trouverez quelques termes et expressions fondamentaux :
Nogi - Bonjour
Nogi vo - Bonsoir
Egini - Merci
Egini o - Merci beaucoup
Mio - Oui
To - Non
Agha - S'il vous plaît
Ngongin - Comment ça va?
Kuhupa - Bien
Nama gu - Mon nom est...
Mama - Mère
Papa - Père
Tani - Terre
Ura - Eau
Wom - Feu
La familiarisation avec ces mots de base peut faciliter l'établissement d'une relation amicale avec les locuteurs du papou dani et ouvrir la voie à une meilleure compréhension de leur langue et de leur culture.
3. Ce que vous ne devez surtout pas oublier
Si vous partez à la découverte de Baliem, prévoyez dans votre sac de quoi préparer un Trek :
des cadeaux pour les enfants et habitants du village (des ballons gonflables, c'est léger !)
une trousse de secours bien garnie (désinfectant, cicatrisant, anti-inflammatoires, bandages…), ce n'est pas pour vous, mais pour les villages, une personne sur deux a besoin de soins de base. Avec ma trousse à pharmacie, j'ai dû jouer les infirmières avec une quinzaine de personnes et leurs plaies dépassaient souvent la taille de mes pansements… Si j'avais su !
des textiles en microfibre, car l'humidité n'avantage pas le séchage des vêtements
des paquets de noix, arachides, épices, fruits secs, sauces, pour cuisiner de nouvelles saveurs aux familles papous qui vous hébergeront (même si personne ne vous réclamera de nourrir tout le village). Pensez au café et au sucre en grande quantité pour en offrir également (ne croyez pas que vous allez boire votre café seul dans un coin...)
du matériel de cuisine (une marmite, des gamelles, des couverts, une tasse…). Si vous comptez emprunter les marmites, n'oubliez pas qu'il y a toujours 30 personnes à nourrir derrière vous, attention.
des draps, un matelas de sol
du répulsif à insectes puissants pour les punaises et les puces :)
une lampe torche car si les papous voient dans la nuit, nous avons moins d'entrainements
des cigarettes en quantité : 6 paquets y sont passés et on a dû en refuser !! Pas de tabac à moins de 4 jours de marche, donc on peut bien les dépanner.
4. Budget pour notre trek dans la Vallée de Baliem
Nous avons payé notre "guide" l'équivalent de 30€/ jour pour deux (Nous lui avons acheté un aller simple Jayapura-Wamena à 90$ + 10$ / jour). Je mets des guillemets à "guide" car il n'avait jamais guidé personne et avait un niveau d'anglais très... discret ! Mais nous étions d'autant plus déconnectés.
Si vous souhaitez partir avec un vrai guide et une agence locale qui s'occupe de tout prévoir à votre place, je vous invite à demander un devis (gratuit et sans engagement)
La suite du voyage en Papouasie
Étape suivante, après avoir pris un vol de Jayapura à Sorong : Une semaine sur les Iles Raja Ampat
Un long road trip à travers l'Asie du Sud-Est
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