Voici l'itinéraire de mon voyage de deux semaines en Mongolie. Ce périple ultra-dépaysant entre steppe et désert m'a tout d'abord menée au sud du pays, à la découverte du désert de Gobi. Nous y avons découvert, mes compagnons de voyage et moi, des formations rocheuses spectaculaires, de vastes étendues arides, des canyons profonds, de hautes dunes de sable et des troupeaux de chameaux, chèvres et chevaux.
Résumé du voyage
Un périple dépaysant
Ce voyage de deux semaines en Mongolie a été l'un des plus dépaysants de ma vie. Dans "le pays du ciel bleu", j'ai découvert des paysages aux dimensions infinies, des steppes et des déserts à l'horizon toujours plus lointains et une vie animale particulièrement dense. C'est une destination qui se prête magnifiquement à un road trip, car les distances à parcourir sont longues et les grands espaces se juxtaposent. Traverser la Mongolie par le sud, m'a mise face à un vide inhabituel qui a su me faire oublier l'existence même des infrastructures modernes, des routes et des villes.
Un roadtrip en van increvable
À bord d'un fourgon russe UAZ indestructible et infatigable, j'ai effectué une grande boucle au départ de la capitale Oulan-Bator. En quinze jours, j'ai traversé le désert de Gobi à la découverte de ses étonnantes formations rocheuses, ses canyons et ses majestueuses dunes. J'ai ensuite traversé les paysages plus verts de la vallée de l'Orkhon qui abrite des cours d'eau, lacs et cascades. Sur la route, nous avons fait halte dans des monastères et des petites villes qui semblent toujours sortir du désert comme un mirage.
À la découverte de la vie nomade
La vie nomade mongole et ses traditions font perdre tous les repères : des yourtes qui se déplacent au fil des saisons, des troupeaux qui migrent d'un pâturage à l'autre, une organisation rude sans eau courante ni sanitaires et une alimentation pour le moins déstabilisante. Les populations d'éleveurs mongols qui vivent en famille, quasiment en autarcie, ont un quotidien difficile, rythmé par les soins apportés aux animaux et par la préparation de la cuisine à base de mouton et de lait de yak, de chèvre ou de chamelles.
Guide indispensable
Je suis partie avec Horseback Mongolie, agence franco-mongole créée par un Français passionné par ce pays qui s'y est installé il y a plusieurs années. Le circuit que j'ai emprunté se nomme "Farandole de paysages mongols", c'est une des options les plus économiques qu'il soit pour un premier road-trip dans ce territoire nomade. J'ai rejoint un petit groupe de jeunes voyageurs et nous avons pris la route avec deux fourgons chargés de matériel, d'eau et de provisions. Nous étions sept voyageurs, deux chauffeurs et une guide interprète et en moins de 48 heures, nous nous sentions dans une famille dans ce no man's land ! En Mongolie, un guide est indispensable, car les Mongoles ne parlent pas l'anglais et leur langue est plutôt complexe au niveau des sonorités et de l'alphabet cyrillique. Pour nous accompagner, nous avions une merveilleuse guide francophone prénommée Bolorma mais également deux chauffeirs de l'extrême, Niéma et Tsogo/ Nous avons logé dans des yourtes (en famille d'accueil), sous tente (en bivouac) et exceptionnellement en ville. Les camions étaient très bien équipés donc nous montions des camps confortables/ Nous avions le droit à des repas améliorés préparés par nos guides et chauffeurs (ce qui est un vrai bonus étant donné l'absence de verdure de la nourriture locale).
Des conditions sommaires
Attention, les conditions d'hygiène, de confort et culinaires d'un voyage en Mongolie sont sommaires ! Vous devrez prévoir de quoi rester propre en voyage, car vous pourrez vous laver dans des douches publiques une fois tous les trois jours maximum et vous n'aurez pas de WC pendant tout le séjour (mis à part dans la capitale et dans certains musées ou restaurants des moyennes villes). Et puis, niveau repas, préparez vos estomacs, car les fruits et les légumes se feront très rares et vous ne devrez jamais boire de l'eau non purifiée ! Quant au confort pour les nuitées, les matelas de camping ou les lits de yourtes sont convenables, mais si vous n'êtes pas habitué du camping, vous pourrez ressentir une certaine fatigue physique sur la durée.
En bref, c'est une destination qui plaira aux amoureux des grands espaces et des voyages hors des sentiers battus. C'est un voyage qui ravira celles et ceux qui veulent vivre près de la nature et qui sont curieux de découvrir une culture aux antipodes de la leur.
Et puis, la Mongolie attire évidemment tous les cavaliers désireux de traverser la steppe au galop, dans un décor digne d'un western.
Carte de l'itinéraire
Voici la carte de cet itinéraire mongol, un road trip de 15 jours en 10 étapes.
Les étapes de l'itinéraire
Ci-dessous toutes les étapes de ce long voyage. Pour chaque étape clé, je vous relate dans un article dédié les détails de ma route, ce que j'ai vu, ce que j'ai aimé et ce que je vous recommande. C'est parti pour un incroyable road trip au pays du nomadisme !
1 - Arrivée à Oulan-Bator et No man's land de Tsagaandelger
Après avoir atterri à Oulan-Bator, capitale perchée à 1 350 m d'altitude, un van russe de l'agence Horseback Mongolie nous attendait pour nous conduire au premier campement situé à 230 km au sud de la capitale.
Près d'une heure après avoir quitté l'aéroport, nous avons été propulsés dans les paysages si vastes et si désertiques que j'ai eu la véritable sensation d'avoir atterri sur la Lune. Tout le long, nous slalomions sur les pistes de Mongolie dans notre Van Russe, entre les troupeaux de chèvres qui nous barraient le chemin et apercevions de tous les côtés de nombreux chameaux et chevaux sauvages. Le dépaysement a été brutal et intense et l'immensité des alentours à peine croyable.
En fin d'après-midi, nous avons gagné le district de Tsagaandelger, porte d'entrée de la province de Dundgovi. Un no man's land à des kilomètres à la ronde, dans un paysage semi-désertique qui abrite de monumentales formations rocheuses. C'est au pied de celles-ci que nous avons planté nos tentes et installé notre camp pour la première nuit.
Nos yeux devaient s'habituer à cet horizon nouveau qui s'étend à perte de vue et sans obstacle. À 360 degrés, nous n'avions rien que pour nous, un décor d'une impressionnante pureté. Bolorama, Tsogo et Niéma nous ont installé un camp douillet au pied des formations rocheuses dorées et nous ont cuisiné un délicieux repas. Fatigués du vol, notre première nuit sur ce territoire lunaire a été profonde et s'est déroulée sous un ciel parfaitement étoilé.
2 - Entrée dans le désert de Gobi et Baga Gazriin Chuluu
Après avoir traversé la steppe, nous sommes entrés dans le désert de Gobi, composé d'une terre aride, de rares touffes de végétations cramées au soleil et des troupeaux de chevaux, de chèvres et de chameaux par ci par là. Et puis, des parois rocheuses s'élevaient de part et d'autre dans des plaines qui s'étendent à l'infini, rappelant tantôt les paysages de l'Ouest américain, tantôt ceux de l'Afrique australe.
Sur la route, nous avons croisé des yourtes isolées distantes de plusieurs kilomètres les unes des autres. Dans ce décor épuré, aucune route tracée, aucun poteau électrique et aucun véhicule. La présence de milliers d'animaux en liberté sur tout le parcours donnait la sensation d'effectuer un safari dans une réserve surdimensionnée.
Après un déjeuner préparé sous le soleil, nous avons rejoint dans l'après-midi les monts Baga Gazriin Chuluu. A 1751 mètres d’altitude, ils sont composés d'impressionnantes formations rocheuses de granit, joliment érodées par les vents pendant des millénaires.
Dans ces montagnes de granit, nous avons pu apprécier le contraste du ciel d'un bleu éclatant avec les roches ocres. En chemin, nous avons fait halte dans une yourte pour notre premier contact avec le lait de jument fermenté (l'airag), le thé au lait (le suutei tsai), la vodka de lait (l'arkhii) le yaourt et le fromage de chèvre. Le yaourt était bon, mais pour le reste, les mots me manquent.
Notre seconde nuit sous tente s'est déroulée dans un décor sublimement sauvage après une soirée aromatisée à la vodka "chinggis" et animée par les chants mongols de nos chauffeurs.
3 - Tsagaan suvarga, le stupa blanc
Au petit matin, nous avons parcouru une des régions les plus vides de la Mongolie. Entre désert de rocailles et steppes semi-arides, nous avons marché jusqu'au "Tsagaan suvarga" nommé le stupa blanc. C'est une montagne de 60 mètres de haut très abrupte qui est vénérée par les Mongols depuis des générations. On dit qu'elle a la forme d'un stupa, ces structures architecturales bouddhistes que l'on retrouve dans toute l'Asie.
Il y a des millions d'années, la mer recouvrait ce site, ce qui en fait un des lieux les plus riches en fossiles ! Et dans cette région, nous avons encore et toujours rencontré des centaines de chèvres et de chameaux en promenade, nous offrant toujours un spectacle époustouflant.
Sur la route, nous avons croisé une petite bourgade qui proposait des douches publiques, le bonheur après une nuit en avion et deux nuits en bivouac sans eau pour se laver ! Car oui, rester propre quand on voyage en Mongolie est une vraie problématique !
Après ce brin de toilette, nous avons atteint les yourtes d'une famille d'éleveurs de chèvres qui produit un excellent yaourt, et un fromage dur comme de la pierre ! Après le repas composé de raviolis à la viande (des "buuz"), nous avons pu allumer un feu de bois pour réchauffer chacune de nos yourtes.
Les températures ont chutées dès le coucher du soleil et l'on a vite compris l'intérêt de la vodka pour faire remonter notre température corporelle ! Nuit paisible, réveil magique.
➜ À lire : Le Stupa blanc Tsagaan Suvarga
4 - Les Canyons de Düngenee et de Yol
Après nos adieux à nos hôtes et leur centaine de chèvres, nous avons pris la piste vers l’Est pour pénétrer dans la superbe région des canyons de Gobi. Dans le canyon de Düngenee, nous avons marché le long de la rivière qui chemine entre d'immenses gorges. Ici, les yaks s'abreuvaient paisiblement et les chevaux conduisaient une poignée de touristes en randonnée.
Nous avons ensuite parcouru le canyon de Yol et ses gorges très étroites. Avec encore et toujours des yaks en liberté sous le ciel bleu, fil conducteur du voyage.
Et puis, sur la route, nous avons fait halte dans un petit musée expliquant la faune du pays à travers des bouquetins, vautours, loups et autres animaux empaillés.
Une journée composée de paysages magiques et qui a terminé en beauté lorsque nous avons regagné les yourtes à l'hospitalité légendaire d'une famille d'éleveurs de chameaux. Soirée arrosée à la vodka-cerise-menthe et tours de chants mongols autour d'un bon repas cuisiné par notre équipe.
➜ À lire : Les Canyons du désert de Gobi
5 - Les dunes de Khongor
Après avoir passé une nuit dans la yourte gelée d'une famille de chameliers, nous sommes partis au petit matin pour une excursion à dos de chameaux. Une promenade lente dans un décor toujours aussi vaste et spectaculaire. Au loin, nous pouvions apercevoir des dunes de sable tandis que la cheffe de famille entonnait des chants traditionnels, fièrement vêtue de son deel, le manteau emblématique des nomades de Mongolie.
Vers midi, nous avons rejoint les "Khongoryn Els", dunes de sable de Khongor situées dans le parc national " Gurvan Saïkhan" qui signifie les "Trois Belles" en référence aux trois sommets de la chaîne montagneuse et volcanique.
A l'Est du désert de Gobi, les dunes de Khongor pouvant atteindre 120 mètres de hauteur, s'étendent sur plus de 180 km de long et 20 km de large. Nous avons marché pieds nus dans le sable chaud jusqu'à un des sommets pour observer cette "mer de sable" impressionnante. Comme un petit air de Namibie avec des chameaux et des chevaux en sus.
Le soir, les températures ont de nouveau chutées et nous avons passé la nuit dans un camp de yourtes qui fait office d'hôtel. L'occasion de prendre la seconde douche du périple et de diner dans un restaurant touristique occupé par un groupe de Français (ils sont partout). Bien moins charmant qu'une yourte chez l'habitant, mais se laver était aussi nécessaire après plusieurs jours sans douche, avec des latrines peu réjouissantes et une odeur persistante de lait fermenté mélangée à la sueur de yak.
➜ À lire : Les dunes de Khongor
7 - Les Falaises enflammées
Nous n'avons pas roulé longtemps ce matin là pour rejoindre les falaises de sable rouge de Bayanzag, plus connues sous le nom de "falaises enflammées". Ces falaises teintées d'ocre et de rouge sont aussi surnommées "cimetière des dragons" car dans cette terre riche en fossile, ont été retrouvés de nombreux œufs et ossements de dinosaures.
Après avoir arpenté ces monumentales roches rouges de long en large, un petit musée juxtaposé aux falaises nous a permis d'en apprendre davantage sur l'histoire du lieu et les fouilles archéologiques intensives qui s'y sont déroulées.
➜ À lire : Les falaises enflammées
8 - Le Monastère d'Ongi
Après avoir laissé les dunes disparaitre derrière nous, nous avons pénétré dans le sum de Saikhan Ovoo. Nous avons alors découvert le monastère d'Ongi (aussi nommé "la lamaserie d'Ong") sur les rives de la rivière éponyme. L'occasion de nous plonger dans les croyances bouddhistes tibétaines qui constituent la principale religion du pays.
En fin de journée, nous avons gagné une petite bourgade pour y passer la nuit dans un dortoir. Nous aurions dû camper, mais la nuit tombait, le froid sévissait et notre guide a préféré nous mettre au chaud en dénichant (on ne sait comment) ces quelques lits dans une maison familiale.
9 - Arvaikheer et Uyanga
Au petit matin, nous avons rejoint Arvaikheer, capitale de l'aïmag d'Övörkhangai. Nous y avons fait des provisions et certains d'entre nous se sont procuré des "deel" (vêtement traditionnel) dans le marché couvert.
Puis, nous avons regagné le village de Uyanga où une famille semi-nomade nous attendait pour nous héberger. Nous avons campé dans leur salon en ville, car leur yourte d'été avait déjà été désinstallée pour être dressée dans leur cour.
Avant de regagner notre campement urbain, nous avons fait un tour aux douches publiques, découvert un grand monastère qui occupe une large partie de la ville et passé une soirée improbable dans le karaoké du seul hôtel de la bourgade.
10 - La région d'altitude des 8 lacs
Après un bon petit déjeuner, nous sommes partis voir les montagnes du Khangai aux sommets enneigés du très reculé Parc national de Naiman Nuur, Appelé le parc des "huit lacs", cette région d'altitude nous a offert des paysages, encore une fois, spectaculaires !
Nous avons alors randonné sous un soleil de plomb, dans des pâturages pelés qui regorgent de yaks et de chevaux.
Comme le veut la coutume, nous avons fait une pause "thé au lait" et "fromage dur comme de la pierre" dans une yourte située, comme toujours, au beau milieu de nulle part !
Pour terminer notre promenade au pays des huit lacs, nous avons finalement atteint le grand lac de Shireet, réputé le plus beau de la région.
Après cette journée remplie de paysages et un diner festif comme toujours, nous avons regagné nos sacs de couchage dans le salon de notre chère famille d'accueil.
➜ À lire : Les Huit Lacs en Mongolie
11 - La vallée de l'Orkhon
Cette journée nous a conduit dans des paysages bien différents. Nous avons roulé jusqu'à la verdoyante vallée de l'Orkhon, traversant une steppe où paissent les troupeaux des nombreux nomades de la région.
Nous sommes alors partis pour une petite marche en direction des chutes de l'Orkhon. Les plus courageux du groupe se sont même baignés dans les eaux glacées alors que les températures se faisaient de plus en plus fraiches.
Après cette pause reposante et bucolique, nous sommes repartis sur les pistes et notre van tout terrain a traversé de nombreux cours d'eau, le plus naturellement du monde.
➜ À lire : La Vallée de l'Orkhon
12 - Séjour chez des nomades éleveurs
En milieu d'après midi, nous avons posé nos sacs dans une famille d'éleveurs de yaks et de chevaux pour deux nuitées. La famille possédait trois yourtes et trois autres destinées à accueillir les voyageurs. Lovés dans une superbe plaine de la vallée de l'Orkhon, nous avons été accueillis par le traditionnel petit bol de lait fermenté, le sourire des hommes et des femmes affairés aux tâches quotidiennes, les rires des enfants qui gambadent dans cette joyeuse organisation et ... le souffle du yak !
Ici, nous avons observé les travaux de la famille : couper du bois, traire les yaks et les chèvres, fabriquer les mixtures laitières, tuer le mouton pour le barbecue du soir, dresser les chevaux.
Nous avons eu l'occasion de galoper à cheval dans la steppe et d'assister au marquage des chevaux qui débute par l'art d'immobiliser un cheval sauvage au galop... Ce séjour a été un point culminant du voyage. Nos soirées ont été festives, car nous étions nombreux. En effet, les hommes de notre famille d'accueil, un couple de Belges en vadrouille, leur chauffeur, leur guide et un chaman de la steppe nous ont prêté main forte pour écouler notre vodka.
13 - Karakorum
Pour l'avant-dernier jour du road trip, nous avons quitté notre famille d'éleveurs pour rouler vers Karakorum, l'ancienne capitale éphémère de l'empire mongol.
Nous y avons visité l'immense monastère d'Erdene Zuu et ses bâtiments d'inspiration chinoise et tibétaine, mais aussi le musée de Karakorum qui en apprend beaucoup sur l'histoire complexe de la Mongolie.
Karakorum fut une étape culturelle dense mais aussi l'occasion de faire quelques courses pour célébrer notre dernier campement. Nous avons planté nos tentes au bord d'un cour d'eau et avons allumé un feu de joie pour veiller sous les étoiles.
14 - Le monastère d'Erdene Khamba
Sur la route du retour vers la capitale, nous avons traversé des steppes semi-désertiques et avons fait une halte au monastère d'Erdene Khamba qui jouit d'un panorama des plus majestueux.
En fin de journée, après des kilomètres de routes, nous sommes arrivés dans la capitale. Sa modernité, ses feu de circulation, ses restaurants et ses boutiques éclairées nous ont semblés criants après ces deux semaines sur les pistes.
15 - Oulan-Bator
Arrivés un samedi soir, nous avons eu la chance folle de séjourner à Oulan Bator un dimanche où la ville était piétonne ! Nous avons ainsi pu arpenter cette capitale dans les meilleures conditions. La capitale qui a la réputation d'être laide et sans intérêt a ainsi été une agréable surprise.
Nous avons pu profiter du confort d'un hôtel occidental et de la saveur des restaurants internationaux (coréen et japonais). Puis, nous avons goûté aux soirées festives et aux bars branchés de la ville et avons assisté au spectacle traditionnel de l'ensemble Tümen ekh qui se produit chaque semaine au théâtre national de Mongolie. Les artistes de ce spectacle sont des virtuoses de la danse, de la musique et du théâtre, ils se sont d'ailleurs produits dans les lieux prestigieux du monde entier tels que le World Music Center de New York ou le palais de Buckingham au Royaume-Uni.
Fin du voyage. Vol vers Francfort et retour à Paris, la tête et le cœur rempli d'émotions et de grands espaces.
Budget de ce voyage en Mongolie
Voici quelques pistes pour calculer le budget de votre voyage en Mongolie
Vols internationaux
Paris - Francfort + Francfort - Oulan-Bator : 1 140 € A/R avec les bagages
Le Visa touristique m'a couté 52 €
Pour info, mon vol Francfort-Oulan Bator avec la MIAT Airlines a eu beaucoup de retard (10 heures), j'ai donc été indemnisée de 600€ !
Le coût de la vie en Mongolie
Le revenu mensuel moyen par habitant est de 300 €
Nuit d'hôtel
À partir de 50 € dans la capitale. La majorité du temps, vous allez dormir en yourte (chez l'habitant ou en camp de yourte touristique) pour un tarif compris dans le forfait de l'agence qui vous y conduira.
➜ Réservez vos nuits d'hôtel
Repas
2 € dans un restaurant sommaire en dehors de la capitale. Mais pendant votre voyage, vous allez plutôt vous nourrir chez l'habitant pour un tarif compris dans la nuitée. La nourriture nomade est très peu variée et ses saveurs bien loin du reste de l'Asie. En été, la base de l'alimentation est "blanche" (produits laitiers, yaourts, lait fermenté et fromages) et en hiver, elle est "rouge" (mouton, bœuf, chèvre, yak).
Le plat typique des Mongols nomades est composé de mouton bouilli et de fromage étonnants !
Pour vous donner une idée des prix, un paquet de chips ou une canette de coca-cola coûte moins de 1€, une bonne bouteille de vodka coûte 5€ et un paquet de cigarettes coûte 1.50€.
Le forfait "sur mesure" avec hôtels, chauffeur et guides
Pour ce voyage économique en petit groupe (7 personnes au total, réparties dans 2 vans) avec les nuits et les repas inclus, comptez environ 100 € par jour et par personne.
Pour connaître le tarif précis du voyage en Mongolie que vous envisagez, contactez l'agence sur voyage-mongolie.com car le forfait dépendra de la saison, du confort souhaité, de l'itinéraire, du nombre de voyageurs sur la route, etc.
➜ Trouvez des excursions ou des activités auprès d'agences locales
Quand Partir en Mongolie ?
La Mongolie se visite toute l'année si l'on ne craint pas le froid. Elle bénéficie d'un climat continental extrême avec des étés doux et des hivers très froids. Les mois d’été, de juin à août, sont à privilégier si vous souhaitez bénéficier de températures clémentes. Les mois de mai et de septembre sont également favorables, mais les températures fraiches se feront ressentir par endroits.
De novembre à mars, les températures descendent en dessous de zéro et les agences ne s'y aventurent pas car les conditions de vie sommaires additionnées à ce froid glacial rendent le voyage compliqué !
Pour les voyageurs qui veulent découvrir les steppes encore enneigées, des voyages sont parfois possibles à la fin du mois d'avril.
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